Comment utiliser le hashtag

Le Hashtag #1 Définition et fonctions

Le hash­tag fait désor­mais par­tie inté­grante de la struc­ture de nos publi­ca­tions sur les réseaux sociaux. Pouvant occu­per dif­fé­rentes fonc­tions et s’é­crire de dif­fé­rentes manières, il mérite qu’on s’at­tarde un peu sur son cas pour ten­ter de faire le point sur les usages en cours.

Définition du hashtag

Le hash­tag ou mot-dièse (ou mot-clic au Québec) est l’as­so­cia­tion du signe typo­gra­phique du dièse (équi­valent du signe de la livre sur les cla­viers anglo­phones) et d’un mot clé ou éti­quette (« tag » en anglais). C’est une méta­don­née, c’est-à-dire qu’il per­met de mar­quer une infor­ma­tion qu’on sou­haite par­ta­ger (image, article, vidéo) avec un tag la décri­vant. En cli­quant sur le hash­tag, on fait appa­raître le flux des publi­ca­tions ayant été taguées avec le même hash­tag sur le réseau social. Le hash­tag peut donc poten­tiel­le­ment étendre l’au­dience d’une publication.

Le Hashtag, Un attribut des réseaux sociaux

Apparu sur Twitter en 2007, le hash­tag est aujourd’­hui uti­li­sable sur les prin­ci­paux réseaux sociaux. Ses fonc­tions sont multiples :

  • Le hash­tag peut ser­vir à ins­crire une recom­man­da­tion dans un canal de dif­fu­sion com­mun à plu­sieurs usa­gers, comme le #ven­dre­di­lec­ture ou le #jeu­diau­toe­di­tion (ou plus sim­ple­ment comme on peut le faire en taguant le titre ou le nom de l’au­teur d’un livre).

Sinon ma #VendrediLecture actuelle c’est Nemopolis de @NeilJomunsi

— Olivier Saraja (@oliviersaraja) 3 juin 2016

  • Un auteur peut regrou­per sous un même hash­tag des publi­ca­tions liées à un pro­jet en cours, ou encore publier des extraits d’un livre avec le hash­tag de son titre.
  • Le hash­tag peut ras­sem­bler des textes pro­duits dans le cadre d’une créa­tion col­lec­tive, comme le #web­ca­mots que pro­po­sa Nicolas Tardy au cours d’un ate­lier d’é­cri­ture sur Twitter, au Zinc.
  • Certains hash­tags sont tem­po­raires et contex­tuels comme le #topoe­sie des Racontars du numé­rique sur Twitter, mais d’autres sont appe­lés à durer, comme l’#instafiction sur Instagram.
  • Certains hash­tags font direc­te­ment écho à une actua­li­té à laquelle les inter­nautes réagissent col­lec­ti­ve­ment sur les réseaux sociaux.

  • On peut faire un usage docu­men­taire du hash­tag en thé­ma­ti­sant, en regrou­pant et donc en archi­vant sur un réseau social des publi­ca­tions aux­quelles on aura attri­bué un hash­tag personnel.

  • Dans un live tweet, les par­ti­ci­pants à un évé­ne­ment retrans­crivent les pro­pos tenus en uti­li­sant sur Twitter un hash­tag com­mun, cor­res­pon­dant au sigle de la manifestation.

  • Plus géné­ra­le­ment, ces der­nières années, des hash­tags liés à la défense de causes poli­tiques ont émer­gé, comme #BlacklivesMatter en 2013 ou récem­ment #onvaut­mieux­que­ça.
  • Enfin, sur Twitter, des sta­tis­tiques liées aux hash­tags les plus uti­li­sés reflètent les ten­dances prin­ci­pales (#TT : tren­ding topics) des sujets débat­tus sur le réseau (par défaut, elles sont per­son­na­li­sées, c’est-à-dire liées aux abon­ne­ments et à la situa­tion géo­gra­phique de l’abonné).

À suivre…

Et voi­ci pour le petit tour d’ho­ri­zon concer­nant l’u­sage qu’on peut faire du hash­tag dans le champ des réseaux sociaux. La pro­chaine fois, nous nous deman­de­rons s’il existe une typo­gra­phie du hash­tag ou encore si l’on peut en faire un usage poétique…

Sources

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